アーメドは書きました:C'est la parti pris que j'ai adopté, pour les mêmes raisons que toi et partant du principe que cet apport (qui n'est pas du BRF, stricto sensu) ne peut qu'être bénéfique, du fait précisément de la présence de feuilles vertes; mais rien de véritablement scientifique là-dedans...
L'usage "rêvé" pour du bois qui n'est pas du BRF, des copeaux, des sciures, des plaquettes, des pellets ou que sais-je est, si on a de la place, d'en faire une "pompe à azote" :
- sur une partie non cultivée, en étaler une couche abondante
- il en résulte une faim d'azote marquée
- planter / semer des légumineuses : trèfles, féveroles, pois fourragers, etc... Faucher ou rotofiler sur place...
- il est prouvé par l'INRA que la fixation symbiotique est inversement proportionnelle à la richesse du sol en azote ; donc à l'inverse, plus un sol est pauvre en azote, et plus la fixation symbiotique est efficace,
pouvant aller jusqu'à plus de 200 unités d'N / ha- donc on fixe là un maximum d'azote gratuit et on booste l'humification par l'apport massif de lignine... Un super sol gratos !
C'est ni plus ni moins qu'une "pompe à azote" gratuite, dont le seul défaut est de bouffer de la place (puisqu'elle marche à l'énergie solaire, qui permet à la légumineuse de nourrir les Rhizobiums !
On retrouve là la bonne vieille révolution agricole lorsque la jachère triennale a été remplacée par des cultures fourragères à base de légumineuses. Juste avant qu'il ait fallu, à l'issue de la première guerre mondiale, garantir l'emploi dans l'industrie des explosifs - l'industrie des nitrates n'étant qu'un dérivé de l’industrie des explosifs comme cela a été vérifié à AZF à Toulouse...